FreeOffice 

FreeOffice, développée par l’éditeur allemand SoftMaker, se positionne comme une solution bureautique accessible et performante, pour les utilisateurs en quête d’une alternative économique à Microsoft 365. 

Cette suite open-source intègre trois outils essentiels : un traitement de texte, un tableur et un logiciel de présentations, le tout dans une interface simple et moderne. Disponible sans frais pour un usage personnel, professionnel ou commercial, elle séduit par sa légèreté (moins de 200 Mo au total) et son absence de publicités intrusives. Lancée initialement en 2011, sa version 2024 (mise à jour en septembre 2025) affine encore sa compatibilité avec les standards actuels.

Au menu, TextMaker excelle dans la rédaction avec ses modèles prêts à l’emploi pour courriers et rapports, un correcteur orthographique multilingue basé sur Hunspell, et des options avancées comme l’insertion d’objets multimédias ou la gestion de styles. 

PlanMaker gère des feuilles de calcul massives jusqu’à un million de lignes, avec plus de 400 fonctions analytiques, des tableaux croisés dynamiques et des graphiques 2D/3D, rivalisant sans effort avec Excel pour les analyses de données courantes. Quant à Presentations, il permet de concevoir des diaporamas dynamiques avec animations fluides, transitions personnalisées et intégration vidéo, sans compromettre la stabilité sur des configurations modestes. Ces applications supportent nativement les formats ODF (OpenDocument) et se synchronisent parfaitement avec les fichiers cloud comme OneDrive ou Google Drive.

Compatible avec Windows (de 7 à 11), macOS (à partir de Ventura) et Linux (distributions comme Ubuntu ou Fedora), FreeOffice s’adapte à divers environnements sans exiger de ressources excessives, un processeur bicœur et 2 Go de RAM suffisent pour une expérience optimale. Elle brille par son interopérabilité totale avec les documents Microsoft Office (DOCX, XLSX, PPTX), évitant les pertes de mise en forme lors des échanges. Contrairement à des alternatives comme LibreOffice, qui peut parfois patiner sur les macros complexes, FreeOffice priorise la vitesse et la simplicité, avec un mode sombre et un support tactile pour les tablettes.

Une version Premium payante (à partir de 59 €/an) ajoute des fonctionnalités mobiles et un support étendu, mais la gratuite couvre 95 % des usages quotidiens. En somme, FreeOffice allie gratuité et efficacité, prouvant que la productivité n’a pas besoin d’un abonnement coûteux.