
Adobe vient de faire un pas important en lançant son application Premiere dédiée aux iPhone et iPad, disponible dès aujourd’hui sur l’App Store.
Cette mouture mobile, gratuite à télécharger et à utiliser pour ses fonctions essentielles, transforme les smartphones et tablettes en studios de montage accessibles partout. Succédant à Premiere Rush dont l’arrêt est prévu d’ici fin 2026, elle cible les créateurs nomades qui veulent passer du tournage à la publication sans ordinateur. Avec un support pour iOS 17 et iPadOS 17 minimum, l’app s’intègre nativement à l’écosystème Apple, promettant une utilisation optimisée pour les écrans tactiles.
Au menu des nouveautés, Premiere brille par sa timeline multi-pistes précise, permettant d’ajouter des clips vidéo depuis la photothèque ou de partir d’une toile blanche. Les outils audio se révèlent particulièrement riches : enregistrement de voice-over, extraction de pistes sonores, effets intégrés et sous-titres animés pour une accessibilité accrue. Sans pub ni filigrane, l’expérience reste épurée, avec des tutoriels embarqués pour guider les novices. Des sources comme le blog officiel Adobe soulignent comment cette version mobile accélère les workflows, en rendant le montage “aussi rapide que l’inspiration”, tout en gérant des projets en 4K HDR pour un rendu professionnel.
L’intelligence artificielle, via le modèle Firefly, ajoute une couche d’automatisation séduisante : génération d’images, stickers, effets sonores ou même extension d’éléments visuels. Ces fonctionnalités, bien que gratuites en nombre limité (deux crédits initiaux), passent en mode payant au-delà, avec des abonnements mensuels à 7,99 dollars ou annuels à 69,99 dollars pour un stockage étendu à 2 Go et plus. Comparée à des rivaux comme DaVinci Resolve pour iPad (gratuit avec achats intégrés ), Premiere se distingue par son intégration au Creative Cloud, facilitant les transferts vers la version desktop.
Cette offensive mobile reflète une tendance plus large : en 2025, le marché des apps de montage explose, porté par les créateurs de contenu sur TikTok et Instagram. Adobe, qui prépare déjà une version Android, anticipe ainsi une adoption massive, avec des outils comme l’export direct vers les réseaux sociaux. Pour les utilisateurs gratuits, le plafond de 2 Go incite subtilement à l’abonnement, mais l’entrée de gamme reste généreuse pour des projets courts.