
Google a lancé hier la version stable de Chrome 142. Parmi les nouveautés phares, deux évolutions : une restriction stricte de l’accès au réseau local depuis les sites web, et une refonte de la synchronisation des données sur les ordinateurs de bureau. Ces changements, progressifs pour tous les utilisateurs, visent à booster la protection des données personnelles sans alourdir l’expérience quotidienne.
Désormais, tout site public tentant de sonder votre réseau domestique, comme pour contacter un routeur ou un appareil connecté, déclenche une demande de permission explicite. Sans accord, la requête est bloquée, protégeant contre les attaques de type CSRF ou le pistage de votre configuration réseau. Annoncée dès juin, cette mesure s’appuie sur un flag expérimental (chrome://flags/#local-network-access-check) et s’étend aux WebSockets. Les pros en entreprise peuvent contourner via des politiques comme LocalNetworkAccessAllowedForUrls, évitant ainsi les interruptions pour des outils comme Box ou Okta.
Côté synchronisation, adieu la case isolée car se connecter à son compte Google active directement l’option sync via l’icône profil. Fini les allers-retours dans les paramètres ; onglets, mots de passe et extensions se gèrent en un clic sur chrome://settings/syncSetup. Cette intégration simplifie la vie sur desktop, tout en préservant la flexibilité pour choisir quoi partager et sans impact sur la navigation anonyme.
Pour les utilisateurs lambda, ces mises à jour ne signifient pas grand-chose, si ce n’est une certaine tranquillité d’esprit, mais les développeurs web devront tester leurs apps locales. Si vous rencontrez des blocages, une relance de Chrome ou l’ajout d’exceptions suffit souvent.





