
Meta vient de franchir un nouveau cap dans la course à l’intelligence artificielle en lançant Llama 4, une famille de modèles qui promet de rivaliser avec les géants du secteur tels qu’OpenAI et Google. Actuellement, deux versions sont accessibles : Scout et Maverick. Un troisième modèle, Behemoth, est en préparation et s’annonce déjà comme une révolution. Ces innovations, désormais intégrées à l’assistant Meta AI, pourraient bien redéfinir le paysage technologique.
Avec Llama 4, Meta mise sur une double approche. Le premier modèle, Llama 4 Scout, se veut léger et performant. Il fonctionne sur une seule carte graphique Nvidia H100 et, avec ses 17 milliards de paramètres actifs, gère jusqu’à 10 millions de tokens (équivalent à des milliers de pages de texte). Conçu pour être à la fois accessible et efficace, il surpasse, selon Meta, des concurrents comme Google Gemma 3 ou Mistral 3.1 dans des tests standards.
De l’autre côté, Llama 4 Maverick, plus robuste avec ses 400 milliards de paramètres, dont 17 milliards actifs, se positionne comme un sérieux rival du GPT-4o d’OpenAI et du Gemini 2.0 Flash de Google. Il excelle dans des domaines complexes tels que la programmation, le raisonnement, ou encore l’analyse d’images. Tout cela, en consommant moins de ressources que certains modèles concurrents comme DeepSeek-V3. Déjà disponible via Meta AI et téléchargeable sur Hugging Face, Maverick est intégré à des applications populaires comme WhatsApp, Instagram et Messenger.
En coulisses, Meta s’affaire sur un autre projet ambitieux : Llama 4 Behemoth. Ce modèle géant, encore en phase d’entraînement, compte 288 milliards de paramètres actifs sur un total impressionnant de 2 000 milliards. Mark Zuckerberg le décrit comme « le modèle de base le plus performant au monde ». Les premiers tests internes laissent entrevoir des capacités hors normes, avec des résultats qui dépasseraient ceux de GPT-4.5 d’OpenAI et Claude Sonnet 3.7 d’Anthropic, notamment dans des domaines techniques et scientifiques. Sa sortie officielle est encore à confirmer, mais Meta positionne déjà Behemoth comme un pilier majeur de son arsenal d’intelligence artificielle.
La clé de Llama 4 réside dans son architecture innovante appelée « mixture of experts » (MoE). Cette méthode permet d’activer uniquement les parties du modèle nécessaires à une tâche précise, augmentant ainsi l’efficacité et réduisant la consommation énergétique. Un atout de taille face aux modèles plus gourmands de la concurrence. Grâce à cette approche, Meta parvient à offrir des performances exceptionnelles à moindre coût – Maverick, par exemple, fonctionnerait à environ 0,19-0,49 $ par million de tokens, contre 4,38 $ pour GPT-4o.
Et Meta ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Lors de la conférence LlamaCon, prévue pour le 29 avril 2025, la marque promet de dévoiler ses prochaines ambitions en matière d’IA. À suivre de près !