OpenAI a récemment dévoilé Sora 2, son modèle de génération vidéo par intelligence artificielle. Lancé le 30 septembre 2025, ce successeur de Sora améliore la précision physique et la contrôlabilité, permettant de créer des clips avec des mouvements complexes comme des routines de gymnastique olympique ou des figures acrobatiques tout en respectant les lois de la physique.
Contrairement aux versions antérieures, Sora 2 intègre nativement l’audio synchronisé, incluant dialogues, effets sonores et ambiances, rendant les productions plus immersives sans post-traitement supplémentaire.
Parmi les nouveautés et améliorations, Sora 2 excelle dans la cohérence temporelle sur plusieurs plans, évitant les artefacts comme les objets qui “téléportent” ou défient la gravité. Il supporte des résolutions jusqu’à 1080p et des durées allant jusqu’à 25 secondes pour les utilisateurs Pro, avec une génération à partir de prompts textuels ou d’images. OpenAI met l’accent sur une meilleure intégration d’éléments réels, comme des figures humaines ou des lieux connus, pour un rendu plus naturel et moins artificiel.
L’accès à Sora 2 est initialement limité, disponible via une nouvelle application iOS dédiée, avec un flux vertical rappelant TikTok, où les utilisateurs peuvent créer, remixer et partager des vidéos. Elle est lancée en phase bêta aux États-Unis et au Canada, sur invitation, et inclut des fonctionnalités comme les “cameos” pour insérer des likenesses vérifiées. Une version web est accessible sur sora.com, et une intégration API est prévue, notamment via Azure pour les développeurs. Les abonnés ChatGPT Pro bénéficient d’options étendues, tandis que les utilisateurs gratuits sont limités à des clips plus courts.
Comparé à son prédécesseur de 2024, Sora 2 représente un “moment GPT-3.5 pour la vidéo”, avec des progrès en réalisme et en suivi d’instructions complexes. Des mises à jour récentes, comme les storyboards en bêta pour planifier des vidéos seconde par seconde, ce qui renforce son utilité pour les créateurs. Cependant, des préoccupations émergent sur les droits d’auteur, OpenAI exigeant un opt-out pour les détenteurs de contenus, et renforçant les garde-fous contre les deepfakes.
Des plateformes tierces comme EaseMate AI proposent déjà des alternatives gratuites intégrant Sora 2, facilitant l’accès pour un public plus large. À mesure que la concurrence s’intensifie avec des outils comme ceux de Google ou Meta, Sora 2 pose des questions éthiques sur l’authenticité des médias et la régulation de l’IA générative.
