Apple n’a pas perdu son sens de l’humour piquant, et le prouve avec une nouvelle vidéo publicitaire diffusée sur YouTube le 7 octobre 2025, intitulée “The Underdogs: BSOD (Blue Screen of Death)”. Ce court-métrage de huit minutes, dans la lignée de la série “Apple at Work” lancée en 2019, met en scène une équipe fictive de vendeurs débrouillards (les Underdogs) qui naviguent dans le chaos d’un salon professionnel, Container Con.
Tandis que les ordinateurs Windows s’effondrent en cascade sous l’effet d’écrans bleus fatidiques, les appareils Apple continuent de ronronner sans encombre. Inspirée de l’incident CrowdStrike de juillet 2024, qui a paralysé 8,5 millions de PC Windows à travers le monde en raison d’une mise à jour défaillante, cette pub rappelle subtilement que les Macs, grâce à leurs restrictions sur l’accès kernel, échappent à ce genre de catastrophes. C’est un rappel ludique, mais clair : la fiabilité n’est pas négociable dans un monde pro connecté.
Le scénario, un mélange de comédie absurde et de démonstration technique, suit l’équipe en route pour boucler un gros contrat. À peine arrivés, le drame : une panne massive évoque le fiasco CrowdStrike, où un pilote défectueux a déclenché des BSOD en accédant illégalement au cœur du système d’exploitation. Les Underdogs, armés de leurs iPhones, MacBooks et Apple Watches, continuent leur pitch sans sourciller, utilisant AirDrop pour partager des fichiers, Siri pour des rappels instantanés, ou encore l’Apple Intelligence pour générer des résumés rapides. Un expert IT fait même une apparition pour expliquer, avec un brin d’ironie, pourquoi macOS verrouille ces accès sensibles, une sécurité “qui n’a pas d’équivalente”, comme le conclut la vidéo. Ce n’est pas la première fois qu’Apple taquine Microsoft : rappelez-vous la campagne “Get a Mac” de 2006, où Justin Long incarnait un Mac cool face à un PC maladroit.
Au-delà du rire, cette pub tombe dans un timing parfait, juste une semaine avant la fin du support de Windows 10 le 14 octobre 2025, poussant des millions d’utilisateurs à envisager une migration. Des sources sur le web notent que, si les Macs sont effectivement plus imperméables aux virus et pannes kernel grâce à leurs protections progressives, Windows a drastiquement réduit ses BSOD ces dernières années de 1 sur 1 000 démarrages en 2010 à moins de 1 sur 10 000 aujourd’hui, selon des stats Microsoft. Pourtant, des incidents comme CrowdStrike, qui a coûté des centaines de millions en pertes économiques (banques, aéroports, hôpitaux touchés), ravivent les doutes. Sur X, les réactions fusent : certains saluent le “shade” génial d’Apple, d’autres le trouvent “cringy” et dépassé, arguant que Windows 11 est bien plus stable pour les entreprises ouvertes.
Côté forces, la vidéo excelle à tisser une narrative engageante qui met en valeur l’écosystème Apple sans forcer la vente. Elle intègre des clins d’œil à des fonctionnalités quotidiennes, comme les alertes mindfulness de l’Apple Watch ou le mirroring iPhone-Mac, rendant le message accessible aux pros nomades. Mais elle n’élude pas les critiques : son ton potache peut sembler forcé pour un public B2B, et ignorer que les BSOD sont rares en usage normal.
En fin de compte, cette offensive publicitaire ravive une rivalité vieille de décennies, tout en soulignant un vrai atout des Macs : une sécurité proactive qui évite les interruptions coûteuses. Si vous jonglez entre Windows et Apple au boulot, c’est l’occasion de tester un switch, surtout avec les promos sur les Mac M4 en ce moment. Mais pour les irréductibles de l’open-source, Linux reste une alternative gratuite et robuste. Apple score un point humoristique, mais la bataille de la fiabilité continue.
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