
La Fondation Fedora a publié ce 29 octobre la version 43 de sa distribution Linux, deux semaines après la bêta.
Au menu : l’installateur Anaconda WebUI devient la norme sur toutes les éditions (Workstation, spins KDE, Silverblue…), remplaçant définitivement l’ancien interface GTK. Plus intuitive, elle guide l’utilisateur via un navigateur intégré et prépare le terrain pour des installations distantes ou automatisées.

Côté cœur système, RPM passe en 6.0 avec signature multiple des paquets et prise en charge des clés OpenPGP v6. Le noyau grimpe à 6.17, accompagné de Python 3.14, Go 1.25, LLVM 21 et PostgreSQL 18. La partition /boot double de volume (2 Gio) pour absorber les mises à jour fréquentes. GNOME 49 impose Wayland comme unique session ; les utilisateurs X11 sont migrés automatiquement, une transition amorcée dès GNOME 48 et justifiée par les gains en HDR, scaling fractionnaire et sécurité.

L’interface s’affine : Nautilus (Files) arbore une recherche repensée, les paramètres GNOME gagnent en clarté, et le panneau rapide intègre un mode Focus (équivalent Ne pas déranger). Totem cède sa place à Showtime comme lecteur vidéo par défaut, tandis que Papers remplace Evince pour les PDF. KDE Plasma 6.4.5 est livré dans l’édition Spin, et Kinoite active les mises à jour automatiques hebdomadaires.
Les pilotes graphiques progressent (Intel Xe, NVIDIA Optimus) et la capture d’écran bénéficie d’un flux simplifié. Les ISO Live sont d’ores et déjà téléchargeables sur fedoraproject.org ; les utilisateurs actuels de Fedora 42 recevront la mise à niveau via DNF dans les prochains jours. Une release qui consolide la modernité sans révolutionner l’usage quotidien.






